DES CITRONS PAS PRESSES
Certains verront dans le choix du citron une dimension érotique suggérée par sa forme, d'autres, des cas désespérés, sans doute, n'y verront que la déclinaison d'un ballon de rugby, quant aux ménagères, elles risquent de se cantonner à la simple représentation de l'agrume.
Chacun est libre de ses interprétations, alors qu'il les assume! Tout comme j'assume ce choix d'une forme suggestive, d'un ballon de rugby potentiel ou d'une grenade...dégoupillée... C'est d'ailleurs ce qu'est d'une certaine façon l'art contemporain qui nourrit les biennales des grandes villes.
Mea culpa pour ceux qui n'y verront rien du tout, qu'ils passent leur chemin. Et bonne visite pour les plus perspicaces...
Chacun est libre de ses interprétations, alors qu'il les assume! Tout comme j'assume ce choix d'une forme suggestive, d'un ballon de rugby potentiel ou d'une grenade...dégoupillée... C'est d'ailleurs ce qu'est d'une certaine façon l'art contemporain qui nourrit les biennales des grandes villes.
Mea culpa pour ceux qui n'y verront rien du tout, qu'ils passent leur chemin. Et bonne visite pour les plus perspicaces...
ROUGE CITRON
L'INSOUTENABLE LEGERETE DES LETTRES
lundi 6 août 2012
mardi 16 janvier 2007
CARNETS D'AFRIQUE
Nouvelle saison : rien que pour vos yeux*
Je vous invite à découvrir les onze premières réalisations d' une série "Carnets d'Afrique" (2007) toute fraîche sur le thème de la correspondance et du voyage. Inutile de bâtir un discours aseptisé, toutes ces couleurs chaudes, ces ocres fondus où se mêlent ciel et terre, représentation et abstraction, architecture et espaces, instant et infini, tout cela n'est rien que pour vos yeux.
Mais aussi...
...du dessin, des nus au fusain, mine de plomb, collages. J'en profite pour vous livrer une vision modeste et toute personnelle.
Savoir dessiner incontestablement donne à l'artiste, aux yeux du public, une crédibilité et en général rassure. Ceci étant, il s'agit d' une notion très subjective aux nuances subtiles et infinies. En effet, en dessin comme en musique, la virtuosité existe et ne manque jamais de faire son effet. Mais seule, elle ne suffit pas si l'oeuvre est dépourvue d'âme ou d'émotion et de spiritualité. Selon un avis tout à fait personnel qui n'implique que moi, je préfère une main moins dextre, mais qui saura transmettre et retranscrire avec justesse et talent les silencieuses vibrations de l'âme, saisir l'essence même du mouvement, des attitudes, capter le souffle de vie qui anime le sujet, qui en émane.
Savoir manier la perspective, utiliser les proportions au mieux, est en effet la moindre des choses et le moindre des respects envers soi-même et les autres, mais même chez les plus grands (Degas, Gericault) vous découvrirez avec étonnement quelques maladresses -en général imperceptibles tant le talent est immense-dans les proportions, une jambe, un bras par rapport au tronc. Et pourtant, le dessin est sublime, l'essentiel est là. C'est, très humblement, ce à quoi je tends dans mon travail, que ce soit dans une démarche figurative ou plus abstraite. La virtuosité pure me glace et m'ennuie. Et ce n'est pas une façon de prôner le dilettantisme ou l'à-peu-près, encore moins de la fumisterie, c'est une manière de ressentir les choses, une manière d'être.
*pour voir l'expo en ligne, dérouler le blog au maximum
Je vous invite à découvrir les onze premières réalisations d' une série "Carnets d'Afrique" (2007) toute fraîche sur le thème de la correspondance et du voyage. Inutile de bâtir un discours aseptisé, toutes ces couleurs chaudes, ces ocres fondus où se mêlent ciel et terre, représentation et abstraction, architecture et espaces, instant et infini, tout cela n'est rien que pour vos yeux.
Mais aussi...
...du dessin, des nus au fusain, mine de plomb, collages. J'en profite pour vous livrer une vision modeste et toute personnelle.
Savoir dessiner incontestablement donne à l'artiste, aux yeux du public, une crédibilité et en général rassure. Ceci étant, il s'agit d' une notion très subjective aux nuances subtiles et infinies. En effet, en dessin comme en musique, la virtuosité existe et ne manque jamais de faire son effet. Mais seule, elle ne suffit pas si l'oeuvre est dépourvue d'âme ou d'émotion et de spiritualité. Selon un avis tout à fait personnel qui n'implique que moi, je préfère une main moins dextre, mais qui saura transmettre et retranscrire avec justesse et talent les silencieuses vibrations de l'âme, saisir l'essence même du mouvement, des attitudes, capter le souffle de vie qui anime le sujet, qui en émane.
Savoir manier la perspective, utiliser les proportions au mieux, est en effet la moindre des choses et le moindre des respects envers soi-même et les autres, mais même chez les plus grands (Degas, Gericault) vous découvrirez avec étonnement quelques maladresses -en général imperceptibles tant le talent est immense-dans les proportions, une jambe, un bras par rapport au tronc. Et pourtant, le dessin est sublime, l'essentiel est là. C'est, très humblement, ce à quoi je tends dans mon travail, que ce soit dans une démarche figurative ou plus abstraite. La virtuosité pure me glace et m'ennuie. Et ce n'est pas une façon de prôner le dilettantisme ou l'à-peu-près, encore moins de la fumisterie, c'est une manière de ressentir les choses, une manière d'être.
*pour voir l'expo en ligne, dérouler le blog au maximum
lundi 15 janvier 2007
dimanche 7 janvier 2007
vendredi 5 janvier 2007
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